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Chapitre 9 de SIMPLEMENT DIFFERENT en ligne
Chapitre 2 de DESTINATION PASSE en ligne

Chapitre 4 de SAGESSE d'UNE ETOILE &
Chapitre 1 de SYMPHONIE d'ALCOOLS en ligne ici
Chapitre 9 de A LA DERIVE en ligne
Chapitre 6 de CHASSES-CROISES en ligne






 

Dimanche 25 mai 7 25 /05 /Mai 21:21


N’ayant plus rien à y faire, les deux jeunes hommes sortirent du commissariat, et marchèrent jusqu’à la Jeep, silencieux. Dimitri arriva le premier à la voiture, et il se retourna, pensant qu’Amaury l’avait suivi. Il fut surpris de ne pas le voir derrière lui, mais quelques mètres plus loin. Le roux s’était arrêté devant un panneau publicitaire et semblait passionné par ce qui y était écrit. Dimitri décida alors de le rejoindre et alla se mettre debout à côté de lui, pour regarder dans la même direction. Sur un panneau en bois, posé sur deux poteaux en fer, il y avait une affiche faisant de la publicité pour un spectacle sur glace, dans dix jours.

-     Ca te dit ? Lança Amaury.

-     Le spectacle ? Mais c’est dans dix jours ! Répondit Dimitri.

-     Je sais, sourit le brun. Je te parlais pas du spectacle, mais juste d’aller à la patinoire.

Dimitri baissa la tête, honteux de ne pas avoir compris, mais la releva vite, sous le regard insistant d’Amaury, en attente d’une réponse.

-         Si tu veux. Mais c’est pas trop tard ? C’est encore ouvert ? Finit-il par dire.

-         C’est que dix-neuf heures et on est vendredi, donc il nous reste deux heures pour en profiter.

-         Allons-y alors. Mais je te préviens, je sais pas si j’en ai déjà fait, alors te moque pas de moi si j’y arrive pas.

Amaury lui sourit, puis ils se dirigèrent vers la voiture. La patinoire n’était pas très loin, mais trop pour y aller à pied.

Une fois arrivés, ils firent la queue pendant quelques minutes, car les ouvertures tardives avaient beaucoup de succès. Amaury acheta deux tickets adultes, malgré l’insistance de Dimitri pour payer le sien, alors qu’il n’avait pas d’argent.

-         C’est pour le principe, je peux pas tout te laisser payer sans rien dire, dit le brun, pour répondre à Amaury qui le taquinait.

Ils se dirigèrent vers le vestiaire en riant, et déposèrent leurs sacs et leurs manteaux. Amaury n’oublia pas de garder son appareil photo, même si ce n’était pas conseillé sur la glace. Il voulait immortaliser ce moment, pour que Dimitri s’en souvienne. Ils donnèrent leurs pointures, 41 pour Dimitri – qui le sut après avoir regardé sous ses chaussures – et 43 pour Amaury. Une jeune femme leur tendit alors deux paires de patins, et ils allèrent s’asseoir sur un banc un peu plus loin pour les enfiler. Quand ce fut fait, ils se levèrent et donnèrent leurs chaussures à un homme qui les rangea dans un casier. Ils marchèrent jusqu’à l’entrée de la patinoire, tant bien que mal, plutôt mal pour Dimitri qui vacillait un peu sur ses patins, sous le regard amusé mais compatissant d’Amaury.

Une fois sur la glace, Dimitri adopta l’attitude typique du débutant : il resta collé à la rambarde, n’osant pas s’insérer au milieu de la foule de peur de tomber dès le premier pas. Amaury réussit à le convaincre de patiner un peu après plusieurs minutes de discussion. Il restait à côté de lui pour le rassurer, mais Dimitri se débrouillait plutôt bien. Il n’avait pas besoin d’aide. Il s’éloigna alors un peu, sans le lui dire, et ils patinèrent un moment, libres, oubliant tous leurs soucis.

Soudain, Amaury s’arrêta. Dimitri, même s’il était assez loin de lui, le remarqua et alla le rejoindre. Le roux semblait fixer quelque chose, alors Dimitri regarda dans la même direction, mais il ne vit rien d’intéressant.

-         Qu’est-ce que tu regardes ? Demanda-t-il à Amaury, curieux.

Celui-ci sembla alors sortir de ses pensées, et tourna la tête vers Dimitri, un sourire béat aux lèvres.

-         Alors ? Insista le brun, voyant qu’Amaury ne disait toujours rien.

Il eut alors enfin un semblant de réaction et ouvrit la bouche pour prendre la parole.

-         Le gars là-bas, avec le pull orange, c’est un joueur de l’équipe de hockey de Calgary. Je l’avais jamais vu ici en dehors des matchs.

Amaury n’eut pas besoin de préciser qu’il faisait partie des plus grands fans de l’équipe locale de hockey. Ses yeux pétillaient lorsqu’il en parlait, et son sourire niais ne disparaissait pas. Dimitri avait tout compris. Il se doutait que son sauveur mourait d’envie d’aller voir le joueur en question, mais qu’il n’osait pas, alors il essaya de le convaincre, car il n’aurait peut-être jamais une seconde chance de pouvoir lui parler de si près.

-         Vas-y, n’aie pas peur. Si tu le fais pas, tu vas me bassiner pendant trois jours, et tu vas le regretter.

Amaury ne répondit rien, mais il avait entendu. Il se tourna à nouveau vers le joueur qu’il admirait tant et avança vers lui, le pas hésitant. Arrivé à sa hauteur, il s’immobilisa, les bras ballants, la bouche ouverte. L’autre dut deviner ce qu’il faisait là, car il lui fit un sourire encourageant.

-         Euh, excusez-moi, commença Amaury, mais je vous ai vus, et je me suis dit que peut-être… hum…

-         Vous voulez une photo ? Lui demanda le joueur, en remarquant l’appareil qui pendait aux mains du roux, sans se défaire de son sourire.

-        Oui, j’aimerais bien, dit Amaury, toujours mal à l’aise mais à présent surexcité à  l’idée d’avoir son idole immortalisée à ses côtés sur du papier.

Il fit signe à Dimitri de venir pour les prendre en photo, et ce dernier arriva vite, n’ayant pas loupé une miette de la scène. Amaury lui tendit l’appareil, et alla se mettre à la droite du joueur, sans oser trop se coller à lui. Mais l’autre, à sa plus grande surprise, s’approcha et le prit par la taille. Même s’il se sentait gêné, Amaury n’eut pas le courage de le repousser. La photo serait plus sympathique ainsi. Il n’aperçut pas le léger froncement de sourcil qui déforma quelques secondes le visage de Dimitri. Il entendit simplement un léger cliquetis et l’image était dans la boîte.

Il s’éloigna, sans oublier de remercier le joueur, et alla récupérer son appareil numérique pour voir ce que ça donnait sur l’écran. La photo était parfaitement centrée, la lumière était idéale, et tout le monde souriait. Tout était parfait. D’excité, Amaury en devint euphorique. On aurait dit un enfant à qui on venait d’offrir un jouet. Il bougeait dans tous les sens, tel un pro sur ses patins, et il finit rapidement au beau milieu de la patinoire, seul au centre de la foule.

Quand il s’en rendit compte, il chercha Dimitri du regard, et il le trouva, accoudé à la rambarde, le regardant d’un air amusé. Toujours aussi joyeux, il parcourut vite les mètres qui les séparaient, et Dimitri eut à peine le temps de se rattraper à la rambarde.

…Personne ne venait l’aider. Il était seul, et tentait de se raccrocher à la vie comme il le pouvait. Ses yeux imploraient, ses mains glissaient, il hurlait. Il avait presque les pieds dans l’eau, mais il ne voulait pas tomber. Il criait, personne ne l’entendait. Dans un dernier effort, il tenta de grimper à bord, mais en vain. Epuisé, il lâcha la rambarde et s’enfonça dans les profondeurs du lac…

Amaury lui avait sauté dessus et l’entourait de ses bras, l’entraînant dans son euphorie. Dimitri fut troublé par cette approche soudaine et rougit jusqu’aux oreilles. Heureusement, le roux ne le voyait pas, mais il devait mettre fin à cette étreinte où ce ne serait plus seulement ses joues qui seraient en feu.

-       Tu peux me lâcher, maintenant, lança Dimitri.

-        Euh ouai, désolé, c’était l’euphorie du moment, répondit Amaury, tout en s’éloignant du brun.

Gênés tous les deux, ils n’osèrent plus rien dire. Ils ne firent pas un geste pendant plusieurs minutes, puis ce fut Dimitri, étonnamment, qui brisa le silence qui s’était installé.

-   On s’en va ? Demanda-t-il.

-   D’accord, acquiesça Amaury, en regardant sa montre. C’est déjà vingt heures trente, ça va bientôt fermer de toute façon.

Ils se dirigèrent alors vers la sortie, sans échanger aucune parole. Ils enlevèrent leurs patins et récupèrent leurs chaussures, ainsi que toutes leurs affaires, puis ils rejoignirent la Jeep. Amaury s’installa au poste de conducteur et démarra, alors que Dimitri se perdit dans ses pensées, le regard vers l’extérieur, observant le paysage qui défilait. Amaury conduisait, mais il remarquait bien que quelque chose tracassait son nouveau protégé. Il ne voulait pas le laisser se faire trop de tourment alors il décida de l’interroger directement.

- Y’a quelque chose qui va pas ? Lui demanda-t-il.

- Je me suis souvenu de quelque chose tout à l’heure, quand tu m’as sauté dessus et que j’ai du me retenir à la barrière pour pas tomber sur la glace, répondit Dimitri, sans se retourner.

- Tu aurais pu me le dire, mais bon. C’était quoi comme souvenir ?

- J’étais accroché à la rambarde d’un bateau, j’appelais à l’aide, mais y’avait personne pour m’aider à remonter, donc je lâchais prise, et je tombais dans l’eau.

- C’est déjà un bon début, lui sourit Amaury, car Dimitri le regardait à présent, et ce souvenir semblait l’attrister.

Dimitri repartit dans sa contemplation du paysage défilant, et le trajet se termina tranquillement. Il ne dura pas longtemps. Amaury s’arrêta au bout d’une dizaine de minutes sur le parking d’un hôtel.

- On rentre pas à Field ? Demanda Dimitri, étonné.

- Pas maintenant. Demain, j’irai acheter quelques trucs pour bricoler, et ce sera l’occasion de te faire visiter la ville, puis on rentrera.

Ce programme sembla plaire à Dimitri, car il hocha la tête, avant de sortir du véhicule, vite suivi par Amaury. Ils n’avaient pas pris d’affaires de rechange, ni leur nécessaire de toilettes, mais pour une nuit, ils survivraient. Si vraiment ça les gênait, ils achèteraient de quoi se changer le lendemain, car pour l’instant il était trop tard. Les magasins étaient fermés.

Ils entrèrent dans l’hôtel et demandèrent une chambre avec deux lits au réceptionniste, en insistant sur le « deux », car il semblait se faire des idées sur eux. Amaury attrapa la clef sèchement, puis ils sortirent d’un commun accord, voulant trouver un endroit où manger.

Le temps était agréable. La nuit était à peine tombée, et une légère brise soufflait. Les deux jeunes hommes décidèrent de partir à pied. Ils trouvèrent vite un petit restaurant, où quelques personnages étaient déjà installées. Ils y entrèrent et furent très bien accueillis, puis guidés vers une table pour deux. L’endroit était très chaleureux. Les murs étaient très clairs, tirant vers le beige, de la même couleur que le sol. Les chaises étaient en bois, de même que les tables, recouvertes par des nappes orange ou marron. Les serviettes étaient toutes ocres, et de nombreuses bougies parfumées décoraient la pièce. Une faible musique de fond apportait à cette ambiance un sentiment de bien-être. Tout était mis en oeuvre pour que les clients passent une bonne soirée et aient envie de revenir.

Quelques minutes seulement après avoir commandé, un serveur assez âgé arriva avec leurs plats, au plus grand bonheur de Dimitri, qui se dit que pour une fois, Amaury ne se ferait pas draguer par le personnel. Il avait commandé des pâtes à la carbonara. Il ne se souvenait pas du goût que ça avait, mais Amaury les lui avait vivement conseillées. Il en avait d’ailleurs pris lui aussi.

Ils commencèrent donc à manger, dans un silence apaisant, perturbé seulement par les conversations des autres et les entrechoquements des couverts. Dimitri semblait apprécier ce qu’il y avait dans son assiette, car il engloutissait tout à une vitesse impressionnante, alors qu’Amaury était du genre plutôt lent. Quand il eut terminé, il se lécha les doigts, tel un enfant venant de manger la sucette la plus délicieuse qu’il ait pu trouver. Amaury le regardait, attendri. Il avait pris un charge un homme qui semblait découvrir le monde, et plus le temps passait, plus il appréciait sa joie de vivre mêlée à sa crainte de ne jamais savoir qui il était vraiment. Ses manières enfantines étaient trop craquantes. S’il avait eu un petit frère, il aurait aimé qu’il soit exactement comme lui. Son visage s’assombrit à cette idée, mais il retrouva vite son sourire.

- Tu as aimé ça apparemment, dit-il à Dimitri.

- Oh ! Euh… oui, répondit le brun en rougissant, un peu gêné d’avoir mangé aussi vite.

- Tu es trop mignon à rougir comme ça, lança Amaury, ce qui eut pour seul effet d’embarrasser Dimitri un peu plus.

Il lui sourit avant de reprendre :

- Tu peux prendre un dessert pendant que je finis mon plat. Moi, j’aurai plus faim quand   j’aurai terminé.

- Tu es sûr ? J’ai assez mangé, tu sais.

- Alors tu vas devoir me regarder et m’attendre, c’est comme tu veux.

Sur cette dernière phrase, Amaury attrapa sa fourchette et se remit à manger, sous l’œil attentif de Dimitri, qui n’avait pu empêcher ses joues de rosir à nouveau. Ca ne le dérangeait pas de le regarder, loin de là. Manger n’était pas une action très élégante, mais Amaury était tellement sexy que, peu importe ce qu’il faisait, il le restait.

 

Quand le roux eut terminé son repas, il demanda l’addition et paya. Puis ils sortirent du restaurant. Ils se promenèrent un moment, voulant profiter de l’air frais, avant de rentrer à l’hôtel. Ils prirent l’ascenseur pour monter jusqu’au quatrième étage, ce qui mit Dimitri mal à l’aise, une fois de plus. L’appareil était assez exigu, et se retrouver aussi proche d’Amaury lui faisait ressentir un flot de sensations encore inconnues.

Il poussa un soupir de soulagement lorsqu’ils arrivèrent à destination. Ils sortirent de l’ascenseur, avant de parcourir le long couloir. Leur chambre était tout au bout et elle était assez spacieuse. Il y avait une seule fenêtre, dissimulée derrière des rideaux gris presque opaques. Les murs étaient blancs, en accord avec les draps, de la même couleur. Deux lits une place étaient disposés, chacun contre un mur de la pièce. Entre les deux, il y avait une commode assez haute, composée de deux tiroirs. La salle de bains était proche de l’entrée. Elle était très simple : des toilettes, un lavabo et une cabine de douche, tout cela dans deux mètres carré.

N’ayant pas de quoi se changer, ils se déshabillèrent et gardèrent simplement leur sous-vêtement, avant de se faufiler sous les couvertures.

- Bonne nuit, dit Amaury, avant de fermer les yeux.

            - A toi aussi, répondit Dimitri.

Mais il ne trouva pas le sommeil, contrairement au roux, qui s’endormit rapidement. Il se retourna plusieurs fois dans son lit, avant de se relever. Assis sur son oreiller, et la tête appuyée contre le mur, il ferma les yeux, laissant libre cours à son esprit. Mais une seule chose l’obnubilait encore et toujours : Amaury à quelques centimètres de lui. Cette situation le gênait autant qu’elle l’excitait, mais il devait se calmer. Il se leva et alla à la salle de bains pour se rafraîchir le visage et boire un peu, puis il se recoucha dans son lit, mais rien n’y faisait. Il n’arrivait pas à s’endormir. Il s’allongea sur le côté, de façon à pouvoir regarder Amaury. Ce dernier lui tournait le dos, le drap remonté jusque sur ses hanches, permettant à Dimitri d’admirer les courbes de son dos et de ses épaules. L’homme en face de lui était magnifiquement bien sculpté, et il se prit à imaginer ses mains sur le corps exquis d’Amaury.

Il l’observa un long moment, avant que ses paupières se ferment. Il tomba enfin dans les bras de Morphée, de belles images plein la tête.

 

Le lendemain, Amaury était déjà prêt lorsque Dimitri se réveilla. Il était assis sur son lit, et attendait patiemment que le brun ouvre les yeux. Quand il le vit émerger, il lui sourit.

            - Bonjour, lui dit-il. Bien dormi ?

- Oui, oui, répondit Dimitri, ne pouvant pas lui dire la vérité s’il voulait éviter d’avoir à donner des explications.

Il se leva, pendant qu’Amaury ouvrait les rideaux. Il attrapa son jean et son t-shirt noir, ainsi que son gilet kaki, et enfila le tout.

            - Je suis prêt, on peut y aller, déclara-t-il, après être passé à la salle de bains.

Ils quittèrent leur chambre d’une nuit et prirent l’ascenseur une dernière fois, avant de se retrouver dehors, installés dans la Jeep d’Amaury, prêts à partir.

- On visite et on fait les magasins, ou on fait les magasins puis on visite ? Demanda le roux à Dimitri.

- On devrait visiter d’abord, tant qu’il fait pas encore trop chaud, répondit le brun.

- T’as raison, dit Amaury, avant de démarrer.

Ils visitèrent divers endroits, insolites dans cette ville d’une modernité impressionnante. D’immenses gratte-ciels emplissaient le paysage, contrastant avec les nombreuses maisons cossues. Ils en firent le tour, jusqu’à ne plus savoir où donner de la tête. Midi arriva bien vite, et ils achetèrent de quoi déjeuner tout en marchant.

Quand ils eurent tout avalé, ils se dirigèrent vers la zone plus commerciale, pour qu’Amaury puisse acheter tout ce dont il avait encore besoin pour construire sa maison. Ils s’arrêtèrent dans plusieurs magasins, et leurs mains étaient déjà pleines de sacs, quand ils tombèrent sur une boutique de peintures plus originales les unes que les autres. Amaury ne put résister. Il voulait que son intérieur soit très coloré, alors c’était l’idéal pour lui. Il entra, vite suivi par Dimitri. Il regarda les différents couleurs, si nombreuses qu’il n’arrivait pas à se décider, mais ce fut finalement Dimitri qui choisit pour lui.

- J’aime bien ces trois là, elles se marient bien, dit-il en montrant à Amaury trois tons différents.

- Moi aussi, acquiesça le roux. On les prend.

Ils se dirigèrent vers la caisse avec leurs trois pots de peinture, et Amaury paya, puis ils retournèrent à la Jeep pour enfin rentrer à Field. Après deux heures de route, ils arrivèrent à destination. Il n’était pas tard, il faisait encore jour. Ils allèrent déposer tous leurs sacs dans la caravane, puis Amaury sortit à boire.

- Je vais me baigner dans le lac, déclara-t-il. Tu peux venir si tu veux. Je te prêterai un maillot.

Dimitri hocha simplement la tête et Amaury alla chercher un short de bain dans son placard. Il le tendit au brun qui l’attrapa aussitôt, pour aller se changer dans la petite salle de bains. Amaury fit de même, mais dans sa chambre. Quand ils furent prêts, ils sortirent de la caravane, chacun une serviette sur les épaules, puis ils allèrent jusqu’à la petite plage de galets, pas très loin du campement.

Ils posèrent leurs draps de bain et s’introduirent rapidement dans l’eau, ayant besoin de se rafraîchir après cette longue journée sous le soleil. Dimitri n’y resta que quelques minutes, puis il sortit et alla s’allonger sur sa serviette pour sécher. Il entendit l’eau remuer et les galets trembler peu de temps après. Il ouvrit les yeux et s’appuya sur ses coudes. Amaury était debout et s’approchait de sa serviette. Dimitri laissa glisser son regard sur le torse ruisselant du roux, avant que celui-ci vienne s’asseoir à côté de lui. Puis, avant même de se rendre compte de ce qu’il disait, il lui demanda :

- T’as déjà été attiré par un mec ?

***

Voilaaaaa !
En espérant que ce chapitre vous a plu, nous on a bien rigolé !
Trooop mignon Dimitri lool
Bisous à toutes!

***

Publié dans : A la dérive [co-prod avec Mai-Lynn, en cours] - Par JoY - Communauté : Lawful Drug
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*RéSUMéS*


A LA DERIVE

[en cours]

Un jeune homme est retrouvé échoué sur la plage par Amaury. Lorsqu’il se réveille, il ne se souvient plus de rien. Amaury décide de le recueillir chez lui, mais très vite, le passé de « Dimitri » va ressurgir…

 

BONNES ANNEES
[FINIE]

Lors d’une soirée entre amis pour fêter le passage à la nouvelle année, Danny fait la connaissance de Laurent, qui lui fait découvrir qui il est vraiment. L’amour les réunit, pendant de longues années, malgré les jalousies, malgré les envies. Ils restent ensemble, car pour rien au monde ils ne se sépareraient. Ils sont aveuglés par leur bonheur apparemment sans faille, et leur naïveté va finir par leur jouer des tours…


CHASSES-CROISES

[en cours]

Après avoir passé une année entière chez lui, enfermé dans son mutisme, Kenny décide de retourner au lycée, tout en changeant d’établissement. Il rencontre Loan, un jeune garçon très enthousiaste. Malgré leurs différences, une grande complicité va les lier, et très vite, ils vont se rendre compte qu’ils ont en commun beaucoup plus de choses qu’ils ne le pensaient. Lorsque l'équipe de hand-ball du lycée, dont Kenny fait partie, rencontre celle de son ancien établissement, son passé refait surface. Les rencontres s’enchaînent…

DESTINATION PASSE
[en cours]
Nahel a douze ans quand il est pour la première fois attiré par un garçon. Guiranne a douze ans lorsqu’il est attiré pour la première fois par Nahel. Malheureusement, leur histoire ne se termine pas comme ils l’auraient souhaité. Ils se perdent de vue, mais se retrouvent, cinq ans plus tard,  au lycée. Ils ont changé, leur entourage aussi. Ils ne se connaissent plus,  et ils devront faire abstraction du passé pour poursuivre leur route, chacun de leur côté, malgré les confidences, malgré les blessures…

INDICIBLES CRUAUTES
[FINIE]  

Auxence est un élève doué, un sportif et un homme à femmes. Pour se faire de l’argent de poche, il a organisé un véritable business. En échange de jolies sommes, il fait les devoirs de ses camarades et revend les sujets qu’il a volés. Mais un jour, son petit trafic est découvert par Idriss, une petite frappe de son lycée, et celui-ci va le faire chanter. En échange de son silence, Auxence devra faire tous ses devoirs et supporter toutes ses lubies. Un long chantage s’installe, mais un soir, tout dérape…

 
PLUS QUE NOUS
[FINIE]

Ils sont trentenaires, anglais, confortablement installés dans leurs vies étriquées. Célibataires ou en couple, leurs destins vont s’entremêler. Lorik, Cypriaque, Miralem, Clémentine : ils auraient pu ne jamais se rencontrer, mais ils vont se retrouver enfermés dans leur bulle, au milieu des obstacles et des difficultés. Au-delà des secrets, des mensonges, des faiblesses inavouées, ils devront avant tout croire en eux, et être prêts à tout accepter. L’amour leur fera imaginer l’inacceptable, tout en les empêchant d’entrevoir l’inavouable. De coïncidence en coïncidence, il leur faudra éviter d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Une seule erreur pourrait être fatale…

 

POUR LA VIE
[FINIE]

Depuis toujours, Nuno et Tristao sont les meilleurs amis du monde. Quand d’autres sentiments viennent perturber leur complicité, tout bascule. De révélation en révélation, de nouveaux liens se créent entre eux et leurs amis. La vie les emmène là où ils n’auraient jamais osé aller. Petit à petit, une toile se tisse, dans laquelle le passé n’est jamais bien loin…


SAGESSE D'UNE ETOILE
[en cours]
Accepteront-ils la vérité ? Ils portent le nom d’une étoile, et chaque soir ils s’enlisent un peu plus dans l’obscurité. Ils croient tout connaître l’un de l’autre, mais ils oublient un détail. Un seul, qui les obligera à tout remettre en question, à cause des préjugés, des non-dits, des regards blessants. Orion, Calixte : leur rencontre va être mouvementée, leur relation va mal commencer, le chemin sera compliqué. Ils n’avaient pas prévu de s’aimer, mais personne ne leur a demandé leur avis. Entre soucis professionnels, et problèmes familiaux, ils ne seront pas épargnés. Jusqu’au bout, ils ne pourront deviner ce que leur réserve leur destinée…

SIMPLEMENT DIFFERENT
[en cours]
Elliot est étudiant, Lynel est batteur. Ils vivent dans deux mondes différents, séparés par un simple écran. Elliot l’écoute, l’admire, sa musique l’envoûte, mais Lynel ne le connaît pas. Il ignore son existence. Leurs vies vont être chamboulées, quand leurs yeux vont se croiser. Elliot va tout faire pour approcher son idole, qui préfèrera rester à distance, d’horribles images l’empêchant d’avancer…


SYMPHONIE D'ALCOOLS
[en cours]

Doux orgasme:

2 cl de virilité,

2 cl de sensualité,

2 cl de réalisme,

2 cl de passion,

4 cl de sadisme,

1 cl de romance,

1 cl de maturité

et un zeste de féminité.  

Entrez sans modération dans le monde de Florentin, Arthur, Emilien, Armand et les autres, sous l'oeil bienveillant de Bérénice qui vous guidera où bon vous semblera quand vous serez dans un piteux état! N'oubliez pas que boire ou conduire, il faut choisir, surtout lorsque vous risquez de vous retrouver là où vous n'avez jamais pensé aller, un soir de fête, gai et abruti par le flot de musique déversée autour de vous
 

Et divers OS...


 

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